Décrivant la préparation, le déroulement et la réception de flashmobs féministes, Peggy Lecaudé questionne le droit de twerker dans la rue : les attaques qui visent régulièrement cette pratique témoignent des contraintes qui pèsent sur l’usage que les femmes font de leur corps. Exercer le droit de danser dans l’espace public apparaît alors comme une pratique d’émancipation et de réflexion collective, impliquant des questions concrètes sur les normes et les désirs, le regard de l’autre et les rapports de pouvoir.