Choréopolice et choréopolitique ou la tâche du danseur

Par André Lepecki, Bianca Maurmayr
Français

L’élément chorégraphique, dans la notion de « police » de Jacques Rancière, est utilisé pour avancer le concept de « choréopolice », qui peut ensuite être opposé au concept de « choréopolitique » pour redéfinir la « chorégraphie » et la libérer des constructions impératives ou normatives (c’est-à-dire policées) du mouvement. L’idée de Hannah Arendt selon laquelle la liberté est le telos de la politique aide à comprendre comment, dans différents types de chorégraphie (une vidéo de turfing, « Arte de Conducta » de Tania Bruguera et Devotion Study #1 – The American Dancer de Sarah Michelson), la tâche du danseur est de rechercher et de mettre en œuvre cette liberté, encore et encore.

mots-clés

  • choréopolice
  • choréopolitique
  • danseur
  • liberté
  • Rancière