« Mes couleurs brillent sous le soleil de l’hippodrome. » Posséder un pur-sang en Afrique du Sud
L’auteure s’interroge ici sur les modalités suivant lesquelles un cheval de course peut être considéré comme un « bien de luxe ». Elle montre que le pur-sang est le résultat d’un processus de mise en valeur, d’« enrichissement », qui le transforme en « bien de luxe ». Cette mise en valeur de l’animal passe par la création d’une généalogie qui l’immortalise, ainsi que par les nombreux récits de ses victoires historiques. Le cheval en tant que tel n’appartient pas à une classe spéciale de biens – même en tenant compte du fait qu’il s’agit d’un être vivant, il entre plutôt dans un registre spécial de consommation, qui s’inscrit dans un monde social, construit spécifiquement autour de l’animal. L’analyse de ce monde social permet aussi à l’auteure d’explorer les transformations sociopolitiques que traverse la société sud-africaine post-apartheid.
Mots-clés
- Afrique du Sud
- pur-sang
- course hippique
- lignée
- haras