Préadolescence et cinéma d’horreur : initiations clandestines et réceptions folkloriques
Par Benoît Kastler
Français
Cet article est tiré d’un des chapitres de ma thèse de doctorat retravaillé. En s’appuyant fortement sur mon enquête de terrain, il donne à voir la façon dont la préadolescence s’approprie le cinéma d’horreur. Il montre que ce genre fait l’objet d’une initiation cinématographique entre pairs. Moralement condamné par les adultes, c’est un objet culturel consommé clandestinement et sa réception, loin des a priori adultes, laisse entrevoir la culture d’un folklore ludique apprécié des préadolescents de dix à quatorze ans auprès desquels j’ai enquêté.
Mots-clés
- cinéma
- horreur
- préadolescents
- réception
- folklore