Imaginer l’avenir de la justice pénale internationale malgré sa régression
La marginalisation de la Cour pénale internationale dans la lutte contre le terrorisme international et face à l’écrasement des révolutions démocratiques dans le monde arabe semble mettre définitivement à bas l’idéal de la Paix par le droit inauguré à Nuremberg. Pourtant, de rédempteur à transformateur, le sens de cette justice peut être reconsidéré sans perdre ses fondamentaux (sanction, prévention, réparation). En dépit de l’intensification des oppositions extérieures (de la part de grandes puissances) et des tensions internes (à l’Assemblée des États parties ou au sein de la Cour elle-même), et du manque de moyens, elle dispose de ressources internes pour améliorer son efficacité et développer de nouvelles formes de rendre justice. Le devoir d’imagination des héritiers de la justice pénale internationale n’est pas moins grand et ardu que celui de ses pionniers.
Mots-clés
- Cour pénale internationale
- Conseil de sécurité
- sanction
- prévention
- réparation
- États parties
- États-Unis
- Russie
- Syrie