Malgré la judiciarisation croissante des crimes sexuels, les viols en temps de paix et en temps de guerre ne semblent pas diminuer dans nos sociétés contemporaines. Ce travail inscrit la problématique des violences sexuelles dans un contexte culturel particulier : les hypothèses d’une emphase portée sur l’esthétique de la violence sexuelle dans la production d’images contemporaines où « faire l’amour » est une injonction majeure, liée à la force d’imposition des logiques de domination historiques, sont ici travaillées afin de comprendre pourquoi la sexualité devient l’arme du « faire la haine ».