À partir d’une recherche menée sur une institution culturelle singulière, le Rize à Villeurbanne, il s’agit de questionner la manière dont un établissement municipal contribue à apporter une qualification particulière et durable aux mémoires des groupes migrants via le témoignage et la constitution d’archives orales. La question du témoignage est ici abordée en miroir à travers sa construction par l’institution et par le témoin afin de mieux cerner les enjeux et les décalages possibles autour de la mémoire collective et son éventuelle patrimonialisation.